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Chers lecteurs,
Chacun d’entre-vous a déjà vécu un entretien de recrutement et ressenti le stress suscité par un tel événement. A cela, rien de plus normal ! En effet, ne serait-il pas étrange d’avoir, en face du Recruteur, des Candidats très à l’aise et aucunement stressés ? Acceptant avec enthousiasme et confiance, leur passage sous les fourches caudines du Recruteur ?
Les enjeux étant ce qu’ils sont dans ce genre d’événement. Il ne pourrait en être autrement, ainsi en va la nature intrinsèque de l’entretien : stressante, déstabilisante, voire inquiétante…
Mais alors pourquoi le Recruteur surenchérit-il dans la tension ? Rajoutant du stress au stress ! Plaçant les Candidats dans des situations difficiles, les mettant sous pression, alors qu’ils le sont déjà !
Quelle est l’efficacité d’un tel stratagème ? La mise en surpression n’empêche-t-elle pas la bonne évaluation ? Stressé ou déstabilisé le candidat en gardera-t-il toute sa motivation à l’encontre de l’entreprise ?
Voilà bien des questions qui suscitent le débat ! Et provoquent un véritable schisme au sein de la grande famille du recrutement, les « malveillants » et « bienveillants » s’affrontant sans relâche sur l’opportunité ou non de mettre le candidat sous pression.
Le Recruteur « malveillant » est un « tueur » ! Plus « réducteur » que « chasseur de têtes », il est toujours à l’affût de la moindre faute ou contradiction. Avide de trou dans le CV, il se repaît, avec délectation, de la plus petite incohérence de parcours. Intransigeant, il rejette, du haut de sa tour d’ivoire, le moindre Candidat n’ayant pas pris « option violon en 5ème » !
Au sommet de la chaîne alimentaire du monde du travail, il use et abuse de son pourvoir discrétionnaire. Courtisé à l’externe, pour sa toute puissance à accorder le Saint Graal de tout chercheur d’emploi : Le CDI. Mais aussi adulé en interne, pour sa capacité à faire et défaire les carrières des stagiaires en informatique du 8ème étage… Vous, simple Candidat, vous vous demandez : qu’est-ce qui motive le Recruteur, du haut de sa superbe, à se muer en une telle bête fauve, prête à tuer ?
L’objectif d’un tel comportement n’a pas comme unique but de permettre à un Recruteur de satisfaire son penchant au sadisme. Mais bien au contraire, d’évaluer, de tester, de mesurer la résistance d’un candidat à un environnement difficile et contraignant, comme le métier de commercial. Placer les Candidats en mauvaise posture, dans une situation pénible, au centre d’un conflit, dans un environnement antithétique ; mènera certainement, le Recruteur à évaluer leurs capacités à rester calme et à identifier les limites de leur nervosité.
Néanmoins ce type de méthode est à circonscrire à :
- des moments dans l’entretien et non pas à son entièreté,
- des profils et des postes spécifiques,
- des professionnels du recrutement, aguerris à ce type de méthode.
Sans que le contenu de l’entretien n’en devienne violent, le ton arrogant ou le cadre irrespectueux et dans les limites de la loi et notamment de la non discrimination…
Passer un Candidat « sur le grill » peut s’avérer utile pour :
- faire tomber le masque de certains et les faire sortir de leur « costume de candidat »,
- découvrir une personnalité complexe ou déjouer les manipulateurs,
- évaluer l'habileté relationnelle, l’adaptabilité comportementale et les capacités à l’improvisation.
Alors la prochaine fois que vous serez « bousculés » en entretien… Sachez que le recruteur n’est pas là pour vous tuer ! Mise à part, quelques sadiques qui errent dans les sombres arcanes du recrutement pour se délecter de votre désarroi… La grande majorité des Recruteurs n’utilise ce stratagème, qu’avec parcimonie et dans les limites citées par avant ; préférant mettre les Candidats à l’aise, à l’instar des partisans de la bienveillance. Vous cajolant à travers un échange chaleureux, se sentant à l’aise, détendus et dans la confidence, les Candidats se relâchent et révèlent avec candeur leur véritable personnalité et comportements. Manipulés, endormis et bercés par la douceur du Recruteur, vous vous livré sans ambages !
Mais alors, « malveillants » ou « bienveillants », le Recruteur n’en reste-t-il pas moins d’une vilénie sans nom ?
En effet, « … C’est pour mieux te manger, mon enfant ! ... ».
Au plaisir de débattre avec vous sur ce sujet.
Chers lecteurs,
En ligne depuis le 29 janvier, vous avez été 171 à répondre au « sondage du moment » qui avait pour question : «… Quelle est la première idée que vous associez à la retraite ? …».
- 31%, la possibilité de pouvoir commencer une nouvelle vie (52 votants).
- 29%, pouvoir enfin réaliser vos loisirs et activités préférés (49 votants).
- 21%, profiter au mieux de votre famille et de vos proches (36 votants).
- 10%, un sentiment de vide, d’isolement… (18 votants).
- 9%, l’angoisse de ne plus être utile (16 votants).
Il est heureux de constater que pour 80% des votants, la retraite est associée à des projets de vie et du bon temps, donc à un événement positif ! Cette idée de pouvoir associer retraite et temps heureux est pourtant relativement jeune. Son développement étant, pour l’essentiel, dû aux combats sociaux de la fin du 19ème et début 20ème, à l’avènement de l’Etat providence sous les trente glorieuses et à la fulgurante augmentation de l’espérance de vie que nous connaissons depuis les années 50.
A l’aune de ces événements historiques et sus couvert de vivre en occident, la retraite peut donc s’imaginer comme un deuxième temps de vie heureux ou bien encore, comme pour 33% des votants comme une nouvelle vie !
Il n’en a malheureusement pas toujours était ainsi… Alors que le droit à la retraite nous paraît à tous comme acquis et légitime ; n’oublions pas qu’il s’inscrit, avant tout, dans un temps des plus récent ! Pour bien comprendre cette modernité, entreprenons, ensemble un voyage dans le temps et l’espace.
« … Allons, Marty… Direction l’histoire ! A bord de notre DeLorean ! … »
Le droit à la retraite un acquis des plus modernes.
Notre première étape spatio-temporelle, nous amène au sein de l’empire romain, dans une garnison de légionnaires près de Lugdunum en 23 avant JC. Nous rencontrons Caius Aérobus, centurion de la troisième centurie de la deuxième cohorte de « La Legio VIII Augusta ». Notre cher Caius est furibard et au bord de provoquer un mouvement social au sein de sa centurie. Imaginez… Les caisses de retraite sont vides, alors qu’un légionnaire bénéficie d’une prime au départ équivalent à 10 ans de soldes, après 16 années de services. L’empereur Auguste est en défaut de paiement et le premier système de retraite à l’asphyxie ! Pour régler le problème le service à la légion est rallongé de 4 années… Avé César ! Au vieux problème, les vieilles solutions… Pourrions-nous dire ?
« …Camarades légionnaires, l’heure est grave !... »
Alors que nous laissons ce bon Caius rempiler pour 4 années supplémentaires… Traversons le temps et l’espace, pour rejoindre le Moyen-Âge. L’Europe médiévale, ce n’est pas que châteaux, armures, damoiseau et gente dame… C’est aussi l’économie et le commerce qui se développent, avec les confréries et autres corporations qui donnent accès aux religieux et militaires à un système de pensions, notamment en nature. Comme ce bon vieux moine bénédictin, l’abbé Benoît de Clairvaux, qui profite pour ces vieux jours de ce petit lopin de terre : un moulin, une bergerie et quelques 300 arpents de terre travaillés par 4 métayers, près de l’abbaye de Cluny. Il semble heureux quand nous l’interrogeons sur ces conditions de retraite. Un bonheur terrestre que malheureusement très peu de gens connaissent. En effet, sous l’ancien régime seulement 0,1% de la population est couverte par système de retraite… Autant dire personne !
« …Ce n’est qu’un petit bout de terrain, qui me permet à peine de fabriquer quelques fromages… »
Passons quelques siècles, pour voir s’il fait bon vieillir à l’ombre du Roi Soleil… Direction Versailles pour vérifier tout cela… Après avoir caché notre DeLorean, dans les bois adjacents aux jardins et fontaines du château… Nous rencontrons Jean-Baptiste Colbert, en 1670, secrétaire d'État de la Marine, au sortir du Conseil du Roi, qui nous confie avoir convaincu le Roi de créer, par ordonnance, le premier régime de retraite par répartition au monde pour les marins, financé par un prélèvement sur la solde des Officiers de la Marine.
« …Car tel est notre plaisir de veiller à la retraite de nos marins… Vive la France ! …»
Au volant de notre DeLorean, bifurquons dans un couloir du temps pour nous retrouver le 9 juin 1853, lors du vote des lois sur les pensions civiles. Sous l’impulsion de Louis Napoléon Bonaparte, les civils et militaires au service de l’Etat bénéficieront de la retraite à 60 ans et 55 ans pour les travaux pénibles. Pénibilité et retraite à 60 ans sont déjà au programme à l’orée du second empire ! Décidément… Les méandres de l’espace temps font parfois preuves de répétitions bien obscures !
Poursuivons notre voyage, pour nous retrouver en compagnie d’Otto Eduard Leopold von Bismarck, Chancelier de l’Empire Allemand, qui nous reçoit au palais de Thurn et Taxis à Francfort pour le thé. Nous sommes en 1886, Otto nous explique d’un ton calme et posé, entre deux bouchées d’Apfelstrudel, que sous la forte pression des mouvements syndicalistes et de partis socialistes tel que le SDAP (Socialdemokratische Arbeiterpartei Deutschlands), il se doit d’édifier le premier système allemand d’assurances sociales (soziale Sicherheit). Un régime par répartition, financé par les cotisations ouvrières et patronales. Premier système obligatoire et global de retraite au monde… Deutschland über alles ! Des avancées sociales qui lui permettront, par la suite, de dissoudre de nombreux mouvements syndicaux et socialistes…
« … Argh… Che donne d’une main, pour reprendre de l’autre… Wunderbar !... »
Avançons dans l’histoire, pour nous retrouver à l’entre deux guerres par la loi du 30 avril 1930, qui voit la création du premier régime d’assurance vieillesse obligatoire pour tous les salariés. Néanmoins, c’est le plan français qui pose les fondations de notre actuel système de retraite, par l’ordonnance du 19 octobre 1945, le principe de la répartition est institué « les cotisations des actifs servent à payer immédiatement les retraites, tout en leur ouvrant des droits pour leur future retraite », avec un âge à la retraite à 60 ans.
Néanmoins l’âge des 60 ans est trompeur, après 30 ans de cotisation, l’assuré ne bénéficié que d’une pension équivalent à 20% de son salaire de base. Après les 60 ans, la pension pouvait être majorée de 4% par années supplémentaires. Donc pour une pension de l’ordre de 40% du salaire de base, chacun devait travailler jusqu’à 65 ans !
Par la suite, l’adoption de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le 10 décembre 1948, universalise le principe de sécurité sociale et de l’assurance vieillesse (article 22 et 25). Le monde moderne est en marche, panse ses plaies des deux guerres mondiales, en inventant la société du travail et en s’enivrant de promesses de croissance sans fin : l’insouciance des trente glorieuses est à l’œuvre.
Mais faisons une halte en 1962, non pas pour observer les jolies filles dans leurs premières mini-jupes ! Mais pour nous entretenir avec Pierre LAROQUE, Directeur Général de la Sécurité Sociale, qui nous annonce sans ambages « …le vieillissement de la population entraîne des conséquences dans tous les domaines de la vie nationale et grève les conditions d’existence de la collectivité française… ».
« … Ouaissss… C’est trop yéyé les années 60 !!! ... »
A partir des années 70 les réformes vont en s’accélérant. En effet, le gouvernement Pompidou, pour faire face aux déficits à venir, porte la durée de cotisation de 30 à 37 ans ! La même loi fixe à 50% du salaire de référence la retraite prise à 65 ans et par conséquent l’âge effectif de la retraite à 65 ans ! Vieux débat que celui de l’âge du départ à la retraite ! Néanmoins, la nouveauté semble s’être à l’époque fixée sur la durée de cotisation, un élément du droit à la retraite qui deviendra de plus en plus prégnant dans les années à venir.
Courte pose sociale, en 1982, sous l’impulsion des lois Auroux, l’âge de la retraite est fixé à 60 ans, au lieu des 65 ans et au taux plein de 50%, pour 37,5 ans de cotisations (150 trimestres). En 1993, ce sont les lois Balladur qui fixent la durée de cotisation à 40 ans (160 trimestres) pour une retraite à taux plein en janvier 2004, calculée non plus sur les 10 meilleures années travaillées mais les 25 meilleures années pour 2010. En outre, la loi Madelin de 1994 ouvre à 2 millions de travailleurs indépendants la possibilité de capitaliser leur retraite.
Nous sommes en 2003 et la réforme Fillon porte à égalité le temps de cotisation pour les fonctionnaires et les salariés du privé, ce sera 40 ans pour tout le monde !
Les lois Woerth sous le gouvernement Sarkozy porteront l’âge de la retraite à taux plein de 60 à 62 ans, et, pour les personnes n’ayant pas atteint leurs années de cotisation et voulant bénéficier d’une retraite à taux plein, le relèvement d’âge passe de 65 à 67 ans.
De plus le principe d’allongement continu de la durée de cotisation est inscrit dans les réformes des années 2000. Cette durée étant fixée chaque année par décret pour les futurs retraités, à l’exemple la classe d’âge 1955-1956 qui devra cotiser 166 trimestres. La machine à rallonger le temps de travail est mise en place et n’est pas prête de s’arrêter.
Le gouvernement Ayrault annonçant ces derniers jours une durée de cotisation portée à 43 ans pour l’horizon 2030 ! Ceci sous couvert de pérenniser notre système de retraite par répartition face aux enjeux démographique, qui semblent lourdement peser sur notre système de sécurité sociale et de protection vieillesse, alors que celui n’existe que depuis une cinquantaine d’année !
Les enjeux démographiques, l’arbre qui cache la forêt.
« … Marty ! Après le passé… Direction le futur !... »
Le vieillissement de la population française est une réalité, en 2020 la France comptera plus de 65 millions d’habitants dont 17 millions d’octogénaires, 21% de la population ! Les français vieillissent car leur espérance de vie s’allonge… En effet, en 1930 l’espérance de vie pour les hommes était de 54 ans et celle des femmes de 59 ans. Alors qu’en 2050, elle sera de 85 ans pour les hommes et de 90 ans pour les femmes !
Nos centenaires étaient au nombre de 200 en 1950, ils seront de 150 000 en 2050 ! Nos sociétés du travail en seront inévitablement bouleversées à cet horizon, ainsi que nos systèmes de santé, de protection sociale et d’assurance vieillesse… Alors qu’en 1975, les retraités percevaient leur pension pendant 11 ans en moyenne après 60 ans, en 2030 ils la percevront en moyenne pendant 23 ans !
Certes, le vieillissement de la population pose de réels problèmes pour financer notre système de retraite par répartition.. Néanmoins, ce ne sont pas les enjeux démographiques, à horizon 2030-2050 qui mettent à mal notre système de retraite d’aujourd’hui !
En effet, c’est en 2020 qu’il manquera plus de 7 milliards au régime général et plus de 8 milliards à celui des fonctionnaires et autres régimes spéciaux ! Ce manque à gagner, c’est avant tout le chômage de masse et notamment celui des jeunes, qui rend notre système par répartition déficitaire. Tant que nous n’arriverons pas à résoudre ce mal endémique, qui pèse sur les comptes de la nation depuis plus de quarante ans. Nous pourrons allonger le temps de cotisation, tant que nous voudrons, le problème ne se règlera pas.
Au problème de vieillissement et à celui du chômage de masse, s’ajoute un troisième élément, la générosité de notre système de retraite. En effet, la France a le système de retraite le plus généreux au monde… La priorité n’est plus à la jeunesse, comme dans les années 70 ou 80, mais à la vieillesse ! La gérontocratie fait son œuvre, elle gagne du terrain à mesure que le poids politique et économique de nos vieux devient prégnant dans nos sociétés. En effet, l’écart de vie entre les plus de 65 ans et les actifs n’est que de 6% en France, alors qu’il est de 10% en Allemagne et de plus de 20% dans les pays nordiques comme la Suède ou le Danemark. Des modèles souvent cités en exemple…
Le retraité français, à taux plein, bénéficie d’une retraite à 50% de son salaire de base et des régimes complémentaires comme l’Arcco ou l’Agirc portent jusqu’à 70% du salaire de base ! Nos vieux sont riches, mais nos jeunes sont pauvres, le minimum vieillesse n’est-il pas de 787€ par mois, alors que le RSA est de 483€ ?
Il ne s’agit pas d’opposer jeunes et vieux, actifs ou retraités, mais d’être dans l’équilibre et la justice sociale. Notamment, en temps de crise, ou l’actif voit son niveau de vie baisser, alors que celui du retraité ne l’est pas, car notre système par répartition l’en préserve.
Pour conclure, la réponse au déficit du système de retraite, se trouve certes dans l’allongement du temps de cotisation, pour notamment répondre aux bouleversements qu’implique le vieillissement de nos populations. Mais un allongement qui a de toute façon, ses propres frontières, liées aux limites physiques de l’être humain. En effet, l’espérance moyenne en bonne santé, c'est-à-dire sans souci majeur de santé, n’est pour les femmes comme pour les hommes que de 60 ans ! La moitié d’entre-nous ne vivrons donc pas forcément leur temps de retraite comme une second vie ! En tout cas, dans les meilleures conditions de santé possibles.
Une fois prise en compte cette espérance de vie en bonne santé de 60 ans, il apparaît clairement que la solution d’allonger le temps de cotisation est un pansement sur une jambe de bois. Mais aussi, une solution spécieuse en terme d’équité sociale, notamment si l’on y ajoute la thématique de la pénibilité au travail… S’attaquer réellement à cette maladie sociale qu’est le chômage de masse et notamment celui des jeunes, tout en réfléchissant au rééquilibrage d’un système de retraite devenu bien trop généreux, semblent être des pistes de réflexions bien plus ambitieuses… Que le simple bidouillage et autres « mesurettes » du gouvernement Ayrault, elles-mêmes bâties sur des hypothèses économiques des plus farfelues : 1,6% de croissance moyenne et de 4,5% de chômage pour 2020 !
Au plaisir d’échanger avec vous sur ce thème.
Pour conclure et lancer le débat sur un autre sujet, je vous propose un « nouveau sondage du moment » :
« … Quelle est votre principale motivation dans une recherche d’emploi ? ... »
- « … Progression de carrière … ».
- « … Augmentation de salaire … ».
- « … Changement de métier… ».
- « … Davantage de projets intéressants … ».
- « … Amélioration de l’équilibre travail – vie personnelle … ».
Chers lecteurs,
Je vous propose de découvrir un nouvel outil gratuit en mode 2.0 pour les candidats : qareerup ainsi que l’interview d’un de ses fondateurs Julien MULLER.
Julien, peux-tu présenter en quelques lignes l’équipe de qareerup ?
Nous sommes une start-up composée de trois personnes : Maxime CHAMPION 30ans et Charlie CONTAL 23 ans et moi-même 31 ans. Pour faire simple, nous sommes tous trois issus d’une formation informatique, et travaillons dans le domaine de l’informatique financière.
qareerup, c’est quoi ? En quoi le concept de qareerup est-il innovant ?
C’est avant tout un service gratuit, lancé sur le web le 25/07/2013, avec une portée sociale, qui a pour but d’aider les gens dans leur vie professionnelle. Le site propose aux utilisateurs de créer un nouveau type de CV basé exclusivement sur les compétences de chacun. Ce CV sera composé d’une série de badges, chacun reflétant un niveau dans un domaine de compétences (anglais, Word, logique…). Ce CV sera visible sur une page publique, propre à chaque utilisateur, et où ne figurera aucune information personnelle. Ce CV anonyme sera donc basé exclusivement sur ses compétences et évitera tout type de discrimination. Aucun site d’emploi ne propose ce genre de services pour le moment.
Comment l’idée de qareerup vous est-elle venue ?
Deux situations que nous avons pu rencontrer nous ont interpellé :
Pour la première, nous avons reçu en entretien d’embauche des personnes avec des CV exceptionnels qui étaient complètement faux…
Et pour la seconde, nous connaissions des personnes très compétentes mais qui n’arrivaient pas à trouver un emploi, du fait de leur âge ou de leur origine…
De là, nous nous sommes dit que le CV actuel ne suffisait plus, et que l’essentiel au final était de savoir si une personne « savait faire le job » ou pas. Après quelques séances de brainstorming l’idée nous est tout naturellement apparue !
qareerup, c’est en plus du CV, le remplace, le complète ?
Cela peut être un plus à notre CV « classique » en y ajoutant simplement nos badges, en lieu et place d’une section compétences où l’on s’autoévalue souvent généreusement. Mais il peut aussi le remplacer complètement. Car il peut présenter à lui seul toute l’étendue des connaissances du candidat, qui a aussi la possibilité de se décrire et de décrire ses objectifs !
Si vous deviez convaincre les lecteurs de venir s'inscrire sur qareerup en quelques mots ?
Nous sommes gratuits, l’inscription est facile, notre concept est novateur et ludique. S’inscrire sur qareerup ne peut qu’être que bénéfique… La vraie question serait, pourquoi ne pas essayer ?
Qu’est ce que qareerup ne fait pas ?
Euh… Les crêpes Suzette… En réalité qareerup fait tout pour vous :) Inscrivez-vous et vous verrez !
Quelle est votre actu du moment ?
Le site vient d’être lancé en production, et déjà de nouvelles catégories de questions disponibles. La version mobile de notre site sera disponible début Septembre !
Merci à Julien pour cette présentation, qui donne bien envie d’aller tester ce nouveau service, et pourquoi pas de pousser plus loin la découverte de cette start-up sur leur page facebook et de les suivre sur leur twitter.