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Chers lecteurs,
Je vous propose de découvrir bountr.com, un nouveau venu dans l’univers du recrutement. Lancé en ce début d’année 2014, cette place de marché a pour objectif de mettre en relation les entreprises qui recrutent et les internautes qui deviennent pour l’occasion des chasseurs de têtes ! Mais laissons Antoine HALLOUIN, fondateur de bountr.com, nous présenter son concept et ses caractéristiques.
Bonjour, Antoine, peux-tu te présenter en quelques lignes…
Bonjour Laurent, je suis ingénieur en informatique et je travaillais en tant que consultant en freelance jusqu’à ce que je m’investisse à fond dans ce projet depuis 2 ans.
Bountr.com, c’est quoi ? Ça marche comment ? Ça sert à quoi ?
Bountr.com est une place de marché du recrutement. Les recruteurs déposent gratuitement des offres et proposent une récompense pour quiconque trouvera le profil idéal. De l’autre côté, les internautes vont proposer les CV de leurs proches, dans le but de gagner cette récompense en cas de recrutement. Plus ils seront actifs et plus la récompense sera importante !
Elle vient d’où cette idée de Bountr.com ?
Mon frère est responsable RH dans une grande entreprise industrielle. Il a eu l’idée initiale de s’appuyer sur les particuliers pour qu’ils envoient les CV de leurs proches et développent un réseau de chasseurs de têtes en échange de récompense. C’était une très bonne idée, mais j’avais peur d’être submergé par le nombre de CV et de ne pas pouvoir répondre efficacement à mes clients. J’ai complété et développé l’idée : pourquoi ne pas faire faire le classement des CV également par les internautes ? On a poussé le concept jusqu’au bout et tout est collaboratif : la modération, le classement, le parrainage… C’est du “crowdsourcing”.
Quel est mon intérêt en tant que Recruteur à utiliser Bountr.com ?
Nous facturons uniquement en cas de recrutement et comme l’entreprise définit le montant de la récompense… Elle ne risque absolument rien, même si elle nous confie toutes ses offres d’emploi !
L’entreprise peut consulter les CV sans limite, contacter les candidats etc. De plus les chasseurs de têtes effectuent un classement des CV. Avec le temps, les internautes vont s’inscrire en nombre sur le site. Cela permettra d’avoir un réseau très important de chasseurs de têtes.
De plus, Bountr.com propose un système très souple. Le problème avec les jobboard, c’est que le tarif est imposé. En tant que recruteur, si je sais que je vais avoir beaucoup de candidatures pour un poste, je n’ai pas forcément envie de dépenser 500 ou 700 euros pour publier une annonce qui va m’apporter des centaines de CV dont je ne saurais que faire. Peut-être que 100 ou 200 euros suffiraient avec des dizaines de CV...
Au contraire, si le candidat est introuvable, le recruteur devra multiplier les dépenses en publiant son offre sur une multitude de jobboard... Mais il n’aura aucune garantie de résultat. Alors qu’avec Bountr, si l’entreprise ne recrute pas… Nous ne la facturons pas, quel que soit le montant de la récompense !
Bountr.com un concurrent sérieux pour les jobboards et les cabinets ?
Bountr.com se place comme un acteur complémentaire des cabinets de recrutement. En effet, nous permettons aux cabinets de recrutement d’identifier beaucoup plus rapidement des CV adaptés aux offres déposées, qu’au travers des canaux classiques de recherche de candidatures (CVthèque, annonces sur des jobboards,...). Sur les jobboards, les candidats déposent leur CV parce qu’ils recherchent du travail. Mais il y a des milliers d’employés très compétents qui ne cherchent pas de travail et donc absents des jobboards classiques. Bountr.com permet d’accéder à ces personnes, et les entreprises peuvent ainsi les débaucher !
C’est un outil très efficace pour les cabinets de recrutement. Quand on leur donne un mandat, ces derniers vont chercher sur les réseaux sociaux, identifier les entreprises où pourrait se trouver le candidat idéal, il faut connaître l’organigramme de l’entreprise, passer le barrage de la secrétaire, s’adresser à la bonne personne… Ça prend beaucoup de temps et ça coûte cher.
Avec Bountr.com les internautes vont ajouter les CV de leurs proches et les proposer directement aux offres… Il n’y a plus besoin de passer par toutes ces étapes chronophages. Les recruteurs et / ou cabinets bénéficieront du réseau direct de ces très nombreux chasseurs de têtes…
De plus, nous ne faisons pas passer d’entretien téléphonique ou physique, nous laissons cette tâche aux cabinets de recrutement dont cela doit rester le coeur de métier.
Des conseils à donner au futurs Chasseurs de têtes pour participer au mieux et s’enrichir comme Balthazar PICSOU ?
Tout dépend du temps que l’on peut y consacrer.
Il y a 3 primes :
- Si on a peu de temps, on peut se contenter d’ajouter les CV de ses proches (en favorisant les candidats recherchés) et de répondre aux entreprises. C’est relativement rapide.
- Si on a plus de temps, on peut tout simplement proposer les CV anonymes parmi toute la base de données du site et les classer pour chaque offre. L’intérêt, c’est que l’on peut répondre à autant d’offres que l’on souhaite, on n’est pas limité par la taille de son carnet d’adresses et par le nombre de CV.
- Mais le plus intéressant sur le long terme, c’est le parrainage. On peut parrainer d’autres chasseurs de têtes, c’est facile et rapide, mais on peut également parrainer des entreprises ! Et comme le parrainage est définitif, une fois qu’on a fait venir une entreprise... On pourra toucher une commission sur tous les recrutements qui passeront par le site ! Ça vaut vraiment le coup.
Avais-tu des modèles à l'esprit, lorsque tu as développé bountr.com ?
Oui, bien entendu. Comment ne pas être en admiration devant les géants du net ? Ebay et Amazon ont fourni les outils à des millions d’internautes pour devenir des vendeurs en ligne. Airbnb propose à tout propriétaire de devenir chambre d’hôte. Uber propose aux conducteurs de devenir chauffeur… Quant à Bountr.com propose à tous de devenir des chasseurs de têtes ! À notre niveau bien entendu, modestement, mais avec ambition...
Que veut dire Bountr ?
C’est la contraction de l’expression anglophone “Bounty Hunter”, qui signifie “chasseur de primes”.
Que peut-on te souhaiter en ce début d’année 2014 ?
De faire connaître le site auprès des recruteurs pour leur faire découvrir un outil efficace !
Un grand merci à Antoine pour cette idée qui va certainement apporter du service aux entreprises et des Euros à tous ! Retrouvez Antoine sur le petit oiseau @an_h et souhaitons-lui de réussir dans cette création d’entreprise !
Chers lecteurs,
Dans le monde de l’entreprise, un vieil adage s’est fait vérité : « Le recrutement n’est pas une science exacte ». A la fois mémorable et court, il sonne le tocsin de nombreuses décisions, clôturant bien souvent les débats sur le choix d’un candidat. Considéré comme crédible par beaucoup de personnes, il se transmet de génération en génération ; de la bouche des vieux grognards du recrutement aux oreilles des très modernes Talent Manager ! Bien installé dans notre modernité, il résiste et s’affirme, malgré toutes les révolutions prônées par nos sémillants Guru du 2.0 ! La non-science du recrutement n’est pas encore morte, à l’instar des CV, lettres de motivation ou autres jobboards… Celui-ci c’est même fait dogme, et, à l’unanimité de la profession RH et du management ! D’ailleurs que celui qui ne l’a jamais prononcé ou entendu me jette le premier Code du travail qui lui tombe sous la main !
Le plus souvent utilisé au moment de prendre une décision de recrutement ou de constater l’échec d’un collaborateur nouvellement recruté… Fonctionnant telle une formule magique ou une diatribe d’éminent diafoirus, cette maxime permet à de nombreuses personnes de faire face à l’incertitude que génère la situation de recrutement.
«Recrutons celui-ci, il m’a l’air point incertain et bien dodu pour une bonne saignée !»
En effet, si « le recrutement n’est pas une science exacte », c’est que la situation même de recruter est génératrice d’une double incertitude ! D’une part dans ce qui constitue le poste à pouvoir (environnement, situation, contraintes…) et d’autre part dans ce qui fait les Candidats (compétences, personnalité, motivations…). Alors que bien souvent, nous opposons un peu rapidement, le Recruteur et les Candidats. En réalité, ceux-ci sont condamnés à faire front commun, ou tout du moins, tel le Ying et Yang, à s’unir dans une opposition complémentaire. Chacun agissant pour réduire au maximum l’incertitude et sécuriser au mieux la décision de recrutement.
Du côté du Recruteur :
Alors que l’entreprise recrute, l’incertitude règne en maître. En effet, la Direction est en émoi et s’accorde pour dire « … recruter, c’est d’un compliqué ! … ». Le management s’angoisse autour d’un « … recruter c’est toujours trop long ! … ». Quant à la RH, bien que toujours sur le pied de guerre en matière de recrutement, prend ses précautions en précisant à qui veut l’entendre « … recruter n’a pas toujours un terme certain … ». Le décor est donc planté et la chose semble bien mal engagée pour combattre au mieux les doutes de chacun !
« … Youhou… C’est moi SuperRecruteur ! J’suis trop balèze en exterminateur d’incertitudes ! … »
C’est là qu’intervient SuperRecruteur, un professionnel aguerri aux techniques anciennes et méthodes innovantes. Capable en toutes circonstances de réconforter une Direction au bord de la crise émotionnelle, d’accompagner le management dans ces phases de doutes et de devenir le porte étendard d’une RH rassurante ! Ses armes secrètes : fiche de fonction, profil de postes, canevas d’entretien, test et évaluation, mise en situation, plan d’intégration… Tout un attirail, qui certes peut parfois prêter à discussions et à interprétations. Mais qui permettront à chacun des participants de la décision de recrutement de limiter au maximum les incertitudes.
Du côté des Candidats :
Devenez aussi de SuperCandidats, sortez aussi vos armes : peaufinez votre projet professionnel, affûtez vos CV, aiguisez vos motivations… Soyez agiles et préférez la qualité à la quantité… Soyez précis, structurés et surtout bien préparés ! N’ajoutez pas du doute à l’incertitude… Le Recruteur ne vous connaît pas ! N’oubliez pas que malgré ces armes secrètes, il navigue bien souvent en eaux troubles. Alors soignez votre présentation, expliquez vos résultats, soyez clairs sur vos attentes et vos motivations. Car, s’il est vrai que « le recrutement n’est pas une science exacte », il est tout aussi vrai que « le doute ne profite jamais au candidat ».
Au plaisir d’échanger avec vous sur ce sujet !
Chers lecteurs,
Chacun d’entre-vous a déjà vécu un entretien de recrutement et ressenti le stress suscité par un tel événement. A cela, rien de plus normal ! En effet, ne serait-il pas étrange d’avoir, en face du Recruteur, des Candidats très à l’aise et aucunement stressés ? Acceptant avec enthousiasme et confiance, leur passage sous les fourches caudines du Recruteur ?
Les enjeux étant ce qu’ils sont dans ce genre d’événement. Il ne pourrait en être autrement, ainsi en va la nature intrinsèque de l’entretien : stressante, déstabilisante, voire inquiétante…
Mais alors pourquoi le Recruteur surenchérit-il dans la tension ? Rajoutant du stress au stress ! Plaçant les Candidats dans des situations difficiles, les mettant sous pression, alors qu’ils le sont déjà !
Quelle est l’efficacité d’un tel stratagème ? La mise en surpression n’empêche-t-elle pas la bonne évaluation ? Stressé ou déstabilisé le candidat en gardera-t-il toute sa motivation à l’encontre de l’entreprise ?
Voilà bien des questions qui suscitent le débat ! Et provoquent un véritable schisme au sein de la grande famille du recrutement, les « malveillants » et « bienveillants » s’affrontant sans relâche sur l’opportunité ou non de mettre le candidat sous pression.
Le Recruteur « malveillant » est un « tueur » ! Plus « réducteur » que « chasseur de têtes », il est toujours à l’affût de la moindre faute ou contradiction. Avide de trou dans le CV, il se repaît, avec délectation, de la plus petite incohérence de parcours. Intransigeant, il rejette, du haut de sa tour d’ivoire, le moindre Candidat n’ayant pas pris « option violon en 5ème » !
Au sommet de la chaîne alimentaire du monde du travail, il use et abuse de son pourvoir discrétionnaire. Courtisé à l’externe, pour sa toute puissance à accorder le Saint Graal de tout chercheur d’emploi : Le CDI. Mais aussi adulé en interne, pour sa capacité à faire et défaire les carrières des stagiaires en informatique du 8ème étage… Vous, simple Candidat, vous vous demandez : qu’est-ce qui motive le Recruteur, du haut de sa superbe, à se muer en une telle bête fauve, prête à tuer ?
L’objectif d’un tel comportement n’a pas comme unique but de permettre à un Recruteur de satisfaire son penchant au sadisme. Mais bien au contraire, d’évaluer, de tester, de mesurer la résistance d’un candidat à un environnement difficile et contraignant, comme le métier de commercial. Placer les Candidats en mauvaise posture, dans une situation pénible, au centre d’un conflit, dans un environnement antithétique ; mènera certainement, le Recruteur à évaluer leurs capacités à rester calme et à identifier les limites de leur nervosité.
Néanmoins ce type de méthode est à circonscrire à :
- des moments dans l’entretien et non pas à son entièreté,
- des profils et des postes spécifiques,
- des professionnels du recrutement, aguerris à ce type de méthode.
Sans que le contenu de l’entretien n’en devienne violent, le ton arrogant ou le cadre irrespectueux et dans les limites de la loi et notamment de la non discrimination…
Passer un Candidat « sur le grill » peut s’avérer utile pour :
- faire tomber le masque de certains et les faire sortir de leur « costume de candidat »,
- découvrir une personnalité complexe ou déjouer les manipulateurs,
- évaluer l'habileté relationnelle, l’adaptabilité comportementale et les capacités à l’improvisation.
Alors la prochaine fois que vous serez « bousculés » en entretien… Sachez que le recruteur n’est pas là pour vous tuer ! Mise à part, quelques sadiques qui errent dans les sombres arcanes du recrutement pour se délecter de votre désarroi… La grande majorité des Recruteurs n’utilise ce stratagème, qu’avec parcimonie et dans les limites citées par avant ; préférant mettre les Candidats à l’aise, à l’instar des partisans de la bienveillance. Vous cajolant à travers un échange chaleureux, se sentant à l’aise, détendus et dans la confidence, les Candidats se relâchent et révèlent avec candeur leur véritable personnalité et comportements. Manipulés, endormis et bercés par la douceur du Recruteur, vous vous livré sans ambages !
Mais alors, « malveillants » ou « bienveillants », le Recruteur n’en reste-t-il pas moins d’une vilénie sans nom ?
En effet, « … C’est pour mieux te manger, mon enfant ! ... ».
Au plaisir de débattre avec vous sur ce sujet.