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Mon conseil à Elyasse, faites la différence avec votre lettre de motivation
Publié le
 07/03/2013

Cher Elyasse,

Après un Master 1 en Droit Européen et International, vous décidez de réorienter votre projet professionnel dans les R.H. par l’obtention d’une Licence Professionnelle Doit Social, Ergonomie et Relations Sociales.

Vous m’interpellez par mail et m’exposer votre situation :
« … je suis dans le cadre de mes études à la recherches d'un stage de fin d'études dans le domaine du recrutement … »

Tout en me questionnant :
« … j'aimerais connaître votre avis concernant la rédaction de mon CV et ma lettre de motivation … ».
« … De plus, je souhaiterais connaître votre point de vue et conseils afin de faire la différence avec un candidat qui à une expérience dans le domaine RH… ».

Attardons-nous sur la lettre de motivation. Un sujet pour le moins épineux dans le milieu du recrutement, qui anime le débat et les querelles entre les « pro » et « anti ». Ces derniers n’hésitant pas à la vilipender et à la brocarder ; la rangeant pour certains dans la catégorie des outils inutiles, voire anachronique, pour les plus 2.0 d’entre-nous ! Et en effet, elle peut paraître vieillotte, surannée et quelque peu dépassée ; car enfermée dans un classicisme de forme et de fond, qui se conjugue difficilement avec nos habitudes de communication moderne !
Quant aux candidats, dans leur grande majorité, ils la détestent ! D’une part, parce qu’ils se disent que c’est une perte de temps, pensant que les recruteurs ne la liront pas. D’autre part parce qu’écrire une belle lettre de motivation est un exercice difficile. Alors, ils s’enferment dans ce classicisme de fond et forme, délivrant des lettres qui se ressemblent toutes, sans style, sans intérêt, insipide… Qui en définitif n’invite pas à la lecture. La boucle est bouclée, le Recruteur ne prend donc plus le temps de les lire !
Le constat étant posé, le plus simple serait donc de s’en passer et d’enterrer définitivement la lettre de motivation ! Mais simplicité ne rimant pas avec excellence, ce que le recrutement requiert, une telle solution ne peut être envisagée. D’ailleurs qui pourrait contredire, qu’écrire ses motivations de belles manières, fait, très nettement, la différence entre les « bonnes candidatures » et les « excellentes candidatures » ?

homme désespéré en recherche de solution
Ce dernier postulat ne pouvant qu’être appuyé par la réalité du monde de l’entreprise ; où e-mail, note de synthèse, contre rendu, rapport… règnent en maître. Alors, pourquoi la maîtrise de l’écrit ne serait pas un élément déterminant de première sélection ? Sans compter, que le Recruteur est conscient que rédiger une lettre de motivation est un exercice ardu et difficile. Réussir un tel travail, c’est donc s’afficher comme un candidat qui fait la différence avec les autres. D’autant plus dans la recherche d’un stage, où la concurrence est nombreuse. Et encore plus pour un candidat en réorientation, qui ne bénéficie pas d’une première expérience dans le domaine recherché.
Par ailleurs, réaliser une lettre de motivation permet de se poser les bonnes questions sur son projet, de s’en convaincre et aussi d’apparaître en maîtrise de celui-ci auprès du Recruteur ! De plus, la motivation est le moteur essentiel à toutes réussites. En effet, chacun peut posséder les compétences, les savoirs, la personnalité et même certains talents pour réussir dans un poste. Néanmoins, s’il n’en a pas les motivations, l’échec sera certainement au rendez-vous !

lettre-motivation.gif
S’agissant de votre lettre, je vous en propose cette analyse :

- Au premier coup d’œil, elle paraît bien trop longue, je vous conseille de vous contenter de douze à quinze lignes. N’oubliez pas que votre courrier sera « noyé » dans la masse des autres candidatures. Attirez l’œil du recruteur par un texte court peut-être une stratégie gagnante.

- Sortez du classicisme de formes, passez-vous de « l’objet », cela ne sert à rien, au mieux rappeler la référence en bas de page ! « A l’attention » ne sert à rien, un simple « Madame… » peut suffire. Je vous invite aussi à gagner de la place, en enlevant votre adresse (déjà sur le CV), inscrivez seulement votre numéro de téléphone en dessous de votre prénom et nom. Cela peut vous paraître des détails, mais qui peuvent vous présenter comme une personne pragmatique.

- Le premier paragraphe n’apporte, malheureusement, pas grand chose et alourdit votre lettre, ce n’est qu’un simple rappel d’informations qui se trouvent déjà sur votre CV ! Préférez une introduction sur l’entreprise, pour vous aider dans votre rédaction, pensez « votre entreprise m’intéresse parce que … ».

- Le deuxième paragraphe peut paraître un peu trop « tarte à la crème »… Si vous souhaitez parler de l’entreprise, écrivez plutôt sur son actualité ou sur une de ces spécificités. Avouez que la formule « acteur de référence tourné vers la satisfaction des clients et qu’il se donne les moyens d’être présent sur les marchés en forte progression » peut se prêter à de nombreuses entreprises.

- Le troisième paragraphe commence bien mal « Dynamique et organisé », vous n’imaginez pas le nombre de Candidats qui le sont ! Sans compter que vous rajouter par la suite que vous avez « une grande capacité d’écoute et d’adaptation » ; malheureusement un peu comme toute le monde… N’avez-vous donc pas des qualités ou des expériences qui vous rendent quelque peu unique ? Je suis certain qu’en cherchant bien vous allez en trouver… Pourquoi ne pas questionner votre entourage ? Je suis convaincu qu’il vous aidera à mettre des mots sur vos atouts et talents !

- Le quatrième paragraphe est le plus intéressant et le plus pertinent ! En effet vous y exposez votre projet « m’impliquer à travers le processus de recrutement des intérimaires en proposant une méthodologie adaptée aux compétences recherchées ». C’est dans ces deux lignes que se trouvent votre véritable motivation, faites-en le pivot central de votre lettre ! Pour attirer l’œil du recruteur, pourquoi ne pas les souligner, ou utiliser le « gras », ou encore les coloriser en bleu, comme un lien hypertexte… Le recruteur y glissera certainement sa souris, l’habitude du lien, et donc lira cette partie de votre lettre… Soyez agile tel un sioux sur le sentier de la « guerre des talents » !

Je vous invite donc à écrire une nouvelle lettre de motivation de douze à quinze lignes. De faire habillement ressortir votre projet autour de trois paragraphes de quatre lignes maximum, qui auront pour thème : « vous » (l’entreprise), « je » (le candidat), « nous » (la collaboration). Pour finir par un dernier paragraphe de deux à trois lignes : la conclusion. Dans cette dernière partie, proposez à votre lecteur un RDV ou de le rappeler dans une dizaine de jours pour « prendre » des nouvelles de votre candidature.

Vous souhaitant de réussir dans votre projet professionnel.

La gazette à Gazouillis : semaine 9 - Fév. 2013
Publié le
 03/03/2013

Chers Twittos,

Ouvrez, ouvrez la cage aux Zozios, regardez-les tweeter, c'est beau ! Les twittos si vous voyez, des p’tits Zozios tout prisonnier de leur TL ! Ouvrez-leur la porte vers la Gazette ! Un p’tit peu d’infos et trois gouttes de rigolo ! Ouvrez, ouvrez la cage aux Zozio, regardez-les tweeter, c'est beau ! Les twittos si vous voyez, des p’tits Zozios tout prisonnier, dites-leur de venir ici, cette semaine y a sept articles à lire en toute liberté !

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Les anciennes veillées paysannes avaient pour objectif de réunir les habitants du hameau pour réaliser un travail collectif ou encore se raconter de jolies histoires autour du feu… Mais pour Pépé René, la vérité était ailleurs ! C’était surtout, disait-il, l’occasion de se réunir autour d’une bonne bouteille, de jouer aux cartes, de fumer des gitanes avec les copains et aussi mettre la main aux fesses de la Marie ! Grâce à la Social TV, nous allons tous revivre ces moments de joie et de partage pour vous en convaincre lisez « Twitter et Facebook en lutte pour monétiser la social TV, et résister à Pinterest ».

Alors que « Facebook, dévoile ses derniers chiffres », la fête bat son plein au royaume du 2.0. En effet, un long cortège de 1,06 Milliard d’adorateurs entre dans cette Tour de Babel aux 70 langues ! Les grands prêtres du « Like », les 4 619 employés du seigneur Mark Z. ouvrent cette procession… A leur entrée, dans la grande salle dédiée aux « fans », tapissée de 240 milliards de photos, les 26 millions d’adeptes français crient à tue-tête « Poke ! Poke ! Poke ! ».

Dans la plupart des collèges et lycées de France, les jeunes s’expriment à leur façon… De telles expressions « Zyva, tu t'prends pour quoi ? J'vais t'exploser la cheutron ! », « Les putains d'exos sont darres ! », « La prof d'anglais elle a des veuch tout chelous ! »… Sont pour le moins normales, usuelles et démontrent avec pertinence que le français est une langue bien vivante… Mais attention au dérapage sur les Réseaux Sociaux, la caisse de résonance étant bien plus grande que la salle de TP de physique ! Les dégâts peuvent être beaucoup plus étendus et l’image de notre jeunesse à jamais détruite par quelques malandrins du verbe ! Découvrez nos chérubins dans ce qu’ils ont de plus beau à donner « Ces élèves qui insultent sur les réseaux sociaux : quelles conséquences ? ».

Nous assistons ce soir au grand stadium 2.0 à un combat d’une rare violence ! Habitué aux victoires par KO, le champion de Mountain View a été surpris par la férocité et la résistance de son adversaire de Palo Alto, qui a bien encaissé, placé des uppercuts et de multiples crochets des deux mains ! Pour en finir avec un bonne droite puissante en contre ! Mais rien n’est encore joué entre ces deux poids lourds, d’ailleurs « Google ou Facebook : qui domine la planète Web ? ».

Lors du repas dominical, alors que toute la tablée débattait sur le fait de mettre ou non du poney dans la paëlla… V’la-t’y pas que Tata Janine lance toute la famille dans un nouveau conciliabule « Mais qu’est-ce que la gamification ? ».

Au petit déjeuner, tout emmitouflé dans ma grenouillère, je tourne, tourne, tourne, ma petite cuillère dans mon Benco et pense aux grandes questions de l humanité. L’existence du paradoxe temporel fait-il de notre univers un multivers ? De l’œuf ou de la poule qui est réellement le premier ? « Les « super-influenceurs » existent-ils ? ». Quand on étrangle un Schtroumpf, il devient de quelle couleur ? Pourquoi est-ce que pour arrêter Windows doit-on cliquer sur Démarrer ?

Les temps sont durs, la crise et partout et le chômage atteint des sommets… Les jeunes diplômés ne sont pas exsangues de cette situation, selon l’Apec, en 2012, un jeune diplômé est en recherche d’emploi pendant 5,2 mois ! Une recherche bien souvent laborieuse, mais qui se montre au travers de tumblr, de blogs, de websérie, sketchs sur YouTube, d’échanges sur les forums… Les candidats prennent la parole dans une joyeuse catharsis en mode 2.0, pour vous en convaincre lisez « On badine bien avec le chômage (des jeunes) ».

Marketing, Communication et Ressources Humaines
Publié le
 28/02/2013

Chers lecteurs,

Je vous propose l’interview de Clémence BERTRAND-JAUME, une jeune femme en mode 2.0, qui associe Marketing, Communication et les Ressources Humaines avec talent !

Quel est ton parcours, tes études…?
Mon bac en poche, je n’avais pas une idée toute tracée de mon avenir professionnel, j’ai donc choisi une filière suffisamment ouverte afin de conserver un maximum d’opportunités pour mon parcours. Je suis alors passée par une Ecole de commerce (IPag Paris) dans laquelle j’ai suivi le cursus Master 2 Commerce International. Impatiente de mettre la main à la patte, j’ai fait mon sac à dos et suis partie pour un an à Toronto pour vivre ma première vraie expérience professionnelle en tant que coordinatrice publicité et promotion chez Sony Pictures. Cette césure m’a donné l’occasion de prendre du recul et d’affiner mes intentions. De retour à Paris, j’ai complété ma formation par un MBA en marketing et communication avant d’intégrer TBWA\Paris en tant que chef de publicité. Désireuse de me frotter à des contextes et métiers différents, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le Groupe Ferrein en 2009 d’abord en tant que chef de projet RH avant de prendre mes fonctions actuelles courant 2010.

Parle-nous de ton job, de ton entreprise, de tes responsabilités ?
Je suis aujourd’hui responsable marketing et communication pour le Groupe Ferrein (Paris et Lille) spécialisé dans le conseil en Ressources Humaines, qui accompagne les entreprises au travers de différentes entités :
•Ferrein&Associés est spécialisé en recrutement de profils Top et Middle Management par approche directe et annonce ainsi qu’en outsourcing de process de groupe ;
•Adelphis ACM accompagne les entreprises dans leur démarche de mobilité interne/externe et conduit des bilans de compétences, des outplacements et des coachings ;
•Iter-actio, dédié à la formation propose l’ingénierie et l’animation de formations, conférences et comités de directions.

En plus d’être en charge de l'ensemble du plan marketing stratégique et opérationnel ainsi que de la communication (print : plaquettes, presse, corporate /web : référencement, site internet, intranet, blog, newsletter, community management, réseaux sociaux / event : Salons, conférences, séminaires), j’interviens également depuis 2 ans un tant que consultante RH 2.0 dans la cadre de missions d'audit, de conseil, de formation, de pilotage et de mise en œuvre de plans d'actions :
•Marketing stratégique RH (positionnement, stratégie, déploiement et pilotage).
•Web pour les RH (marque employeur, sites carrière et pages talents, réseaux sociaux d'entreprises).
•Animation de formations en e-réputation et personal branding (diagnostic de visibilité, blogs, réseaux sociaux…) et réseaux sociaux (LinkedIn, Viadéo, Facebook, Twitter).
•Conférences réseaux sociaux professionnels et personal branding.

Les MédiaSociaux une vraie passion pour toi… Dévorante cette passion ?
Avant d’être une passion, c’est avant tout un reflexe, issue de cette fameuse « GenY », j’ai cette tendance à rechercher l’instantanéité et l’échange, et en cela, les réseaux sociaux sont des outils merveilleux ! Mais ma fascination pour ces médias est venue se renforcer quand j’ai pris conscience de l’impact qu’ils pouvaient avoir dans un cadre professionnel (identification de talents, animation communauté, intelligence collaborative, transfert de compétences…) j’ai alors eu réellement envie d’approfondir le sujet et de porter la bonne parole !!!
Passionnée, je ne me considère néanmoins pas comme addict, même si mon ami le smartphone et sa copine la tablette sont allumés 24/24, mes responsabilités professionnelles et mon nouveau statut de maman, m’oblige à être connectée à temps partiel et m’empêche d’être dévorée !

De quelles façons es-tu tombée dans la « marmite du 2.0 » ?
En fait j’ai glissé dedans sans m’en rendre compte en 2006 lorsque j’ai créé mon compte Facebook. Fonctionnalités et ergonomie tout de suite adoptées, je l’ai d’abord utilisé comme un intranet à vocation personnelle dans mon environnement professionnel (oups !). Nous organisions nos déjeuners, soirées, relayions des recherches d’appartements ou bons plans vacances entre collègues. Le réseau s’agrandissant de façon exponentielle, j’y ai très rapidement retrouvé mes camarades d’école, de la maternelle au lycée et suivi leurs périples aux quatre coins du monde. La vie active s’approchant à grand pas, je me suis questionnée sur ma réputation en ligne et ai investi les médias sociaux et autres outils 2.0 avec un positionnement professionnel.

Tu es l’auteur d’un livre « Les réseaux sociaux et les entreprises », tu peux nous en dire plus…
Dans le cadre de mes fonctions, j’ai fais la connaissance d’Anne Maître (Directrice Editorial, Editions Démos) et c’est lors d’une de nos rencontres que nous évoquons mon expérience professionnelle et les perspectives qu’offrent les réseaux sociaux pour les entreprises (Communication, Gestion des compétences, Innovation…). Elle me propose ensuite très rapidement d’écrire un ouvrage sur le sujet, qui souligne la continuité de ces outils et pratiques, avec les réseaux sociaux physiques qui ont toujours existé. Il ne s’agissait pas pour moi de dresser un panorama des solutions, de construire un guide pratique ou une typologie des perspectives, mais bien d’être un révélateur de la cohérence de ces démarches pour décisionnaires et opérationnels de l’entreprise.
Les réseaux sociaux en ligne poursuivent les mêmes ambitions d’interaction et de réalisation en utilisant la puissance des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Les entreprises pour répondre aux exigences de réactivité et de transparence qui en découlent, doivent selon moi, comprendre ces nouvelles formes de coopération et adapter l’organisation, le management et la gouvernance pour favoriser l’innovation, la gestion des connaissances et l’efficacité des collaborateurs.

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On parle beaucoup de RH 2.0, tu peux nous en donner ta définition ?
La gestion des ressources humaines est une fonction vitale en entreprise et si l’on considère le 2.0 comme une évolution du web et de ses usages grâces à des interfaces simplifiées qui permettent de mettre l’utilisateur au centre du process, alors on entrevoit les perspectives que peuvent offrir les RH2.0. Du partage des données et savoir-faire, à la création de communautés, et de l’identification des talents à l’intégration de nouveaux collaborateurs, les outils du web 2.0 s’ils ne se substituent pas aux pratiques existantes, ils permettent aux Ressources Humaines de valoriser et de redynamiser leur travail. Les fonctionnalités optimisent alors l’ensemble des processus RH : recrutement, formation, intégration, mobilité, management ou encore veille et dialogue social.

Réseaux sociaux et RH, aujourd’hui que peut-on réellement dire sur cette association ?
Même s’il y a de plus en plus de convertis, je suis toujours surprise des réticences que l’on peut rencontrer de la part de certains professionnels. Une méconnaissance des outils et fonctionnalités ainsi qu’une politique d’entreprise rarement affichée, sont souvent à l’origine de ces appréhensions. En effet, l’impact peu maitrisé incite souvent à un immobilisme qui me semble, malheureusement, encore plus destructeur (dixit Eric Delcroix « sans présence tu meurs ! ») aussi bien pour les professionnels que pour les entreprises.
Il ne faut cependant pas négliger les conséquences de ces nouveaux usages. La transformation pour être cohérente doit s’effectuer à l’échelle globale et tous les métiers de l'entreprise doivent intégrer ces pratiques, à commencer par les dirigeants et managers qui doivent être les moteurs de la démarche.

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Associer le Marketing et les RH, liaisons dangereuses ou mariage de raison ?
Pour moi la question ne se pose pas. Je pense qu’il est indispensable pour une organisation de rapprocher ces fonctions pour optimiser son activité et capitaliser sur ses ressources. Pour cela les objectifs métiers doivent être transparents et se retrouver dans la stratégie globale. Si les rh et le marketing doivent se rapprocher, les SI, le juridique et la com ont également leur mot à dire. Pour cela les Réseaux sociaux d’entreprise apportent une solution intéressante mais qui doit encore une fois être soutenue et accompagnée. Même si l’on sait que la concrétisation de ces objectifs peut s'avérer difficile tant l'organisation silotée des structures empêche une visibilité globale pour les métiers, cette démarche en plus d’être valorisante pour les salariés, me semble nécessaire pour faire face à un contexte économique et concurrentiel tendu. On peut reprendre la célèbre citation de Hewlett Packard « Ah! si HP savait tout ce que HP sait ! ».

Quelle est ton actu ? Quels sont tes projets ?
Dans un futur très proche, je vais participer à une conférence sur l’optimisation de l’utilisation des réseaux sociaux professionnels lors du salon de la formation à Lille le 8 mars et animer une table Ronde dédiée aux professionnels des Ressources Humaines. Je débute également l’accompagnement d’une association d’anciens élèves dans la conception et la mise en œuvre de leur stratégie web 2.0 (Réseau social dédié et présence sur les réseaux sociaux grand public). A sein de notre Groupe, je suis responsable déploiement du projet de RSE qui a pour vocation l’animation de notre réseau national de partenaires et la création de communautés de pratiques.

Merci beaucoup à Clémence d’avoir partager avec nous son métier, ses avis et passions !

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